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Conférence du Dr Maryia KARABAN

Découvrez l’étude rétrospective du Dr Maryia KARABAN sur la réhabilitation des mâchoires postérieures atrophiées avec des implants de 4 mm.

Lors du prochain congrès de l’EAO, découvrez l’étude rétrospective à long terme sur les implants de quatre millimètres, mettant en avant notre implant TwinKon® 4 dans des cas de réhabilitation des mâchoires postérieures atrophiées . Cette communication orale aura lieu le Samedi 30 septembre de 11h30 à 12h30 et sera présentée par le Dr Maryia KARABAN du département des sciences biomédicales et neuromotrices, de l’Université de Bologne. Vous pourrez la retrouver sur place au CityCube Berlin en Allemagne sous le nom « Oral communication Clinical Research- Surgery 2 session« .

 

Cette étude a été menée par les Drs Maryia Karaban*1, Carlo Barausse1,2, Lorenzo Bonifazi1,3, Gerardo Pellegrino1, Roberto Pistilli4, Andrea Ravidà5, Hom-Lay Wang6, Pietro Felice1

 

L’objectif principal de cette étude est d’évaluer la survie à long terme des réhabilitations implanto-prothétiques chez des patients atteints d’atrophie osseuse, traités par des implants coniques transgingivaux à connexion coniques de longueur 4 mm .

Les objectifs secondaires comprennent l’évaluation des complications intra- et post-opératoires, des échecs prothétiques, des corrélations entre la survie des implants et les facteurs systémiques et cliniques. Ainsi que la survie des implants, les facteurs systémiques et cliniques, la relation entre la perte osseuse marginale et les caractéristiques techniques, cliniques et habituelles des implants.

 

Matériels et méthodes : Les dossiers médicaux numériques et papier de l’unité de chirurgie orale de la clinique dentaire de l’Université de Bologne ont été analysés. Les données anamnestiques, les données de traitement et d’autres informations utiles ont été recueillies pour chaque patient, en sélectionnant ceux qui étaient inclus dans les critères de l’étude. La perte osseuse marginale de chaque implant a été calculée à différents intervalles de temps, estimant ainsi le taux de perte osseuse annuel.

Des analyses statistiques descriptives et inférentielles ont été effectuées pour examiner les effets des données historiques sur la perte osseuse péri-implantaire et les échecs implantaires.

 

Résultats : 212 patients avec 496 implants ont été examinés. Le suivi moyen était de 96,21 mois ± 26,04.

Le nombre d’implants pour lesquels une documentation radiographique était disponible à chaque période était le suivant : T0=496 ; T1=482 ; T3=480 ; T5=408 ; T8=309 ; T10=123. La perte moyenne d’os marginal entre T1 et T0 était de 0,47 ± 0,24 mm, tandis qu’entre T10 et T0, elle était de 0,59 ± 0,25 mm. Le taux annuel de perte d’os marginal était de 0,10 ± 0,12 mm.

Il existe une relation inverse significative entre la durée du suivi de l’implant et la perte osseuse marginale (p<0,001). Les implants affectés par une péri-implantite présentaient une perte osseuse significativement plus importante que les implants non affectés (p<0,001). Le nombre de séances d’hygiène bucco-dentaire professionnelle effectuées chaque année a joué un rôle crucial dans la réduction de la perte osseuse : les patients qui ont suivi des séances plus fréquentes ont signalé une perte osseuse moins importante (p<0,001). Le taux d’échec par implant était de 4,64 % (23/496). Parmi ceux-ci, 14 échecs sont survenus avant la mise en charge prothétique et 9 après. Le taux de survie avec un suivi moyen de 96,21 mois ± 26,04 était de 95,36 % (473/496). Les patients âgés de plus de 64 ans ont présenté un plus grand nombre d’échecs (p<0,001). Une corrélation statistiquement significative a été mise en évidence entre les échecs survenus à la mandibule et à la mâchoire supérieure, avec une plus grande prédisposition pour cette dernière (p<0,001). Il en va de même pour les implants positionnés dans la zone molaire, où l’on a constaté un taux d’échec plus élevé par rapport à ceux insérés dans la zone prémolaire. (p=0.0299). La corrélation entre les différents diamètres d’implants s’est avérée statistiquement en faveur des implants de 4,0 mm de diamètre où le taux d’échec était plus faible (p<0,001). Enfin, un nombre plus faible d’échecs a été observé chez les patients effectuant plus de trois séances d’hygiène par an.

 

Conclusion : Les implants ultracourts semblent être une alternative prometteuse à la régénération osseuse. Les taux de survie et de réussite restent élevés même 10 ans après l’insertion. L’utilisation de ces implants offre une solution prothétique fixe aux patients souffrant d’atrophie osseuse, en réduisant l’invasivité chirurgicale, en raccourcissant la période de réhabilitation et en réduisant les coûts chirurgicaux.

 

*1-Département des sciences biomédicales et neuromotrices, Université de Bologne, Bologne ;

2- École postuniversitaire de chirurgie orale, Université de Modène et de Reggio Emilia, Modène ;

3- Département de médecine interdisciplinaire, Université de Bari, Bari ;

4- Unité orale et maxillo-faciale, Hôpital San Camillo, Rome, Italie ;

5- Département de parodontie et de dentisterie préventive, École de médecine dentaire de l’Université de Pittsburgh, Pittsburgh ;

6- Département de parodontie et de médecine bucco-dentaire, École de médecine dentaire de l’Université du Michigan, Ann Arbor, États-Unis.

Arbor, États-Unis.